Bruxelloise depuis 10 ans, Stéphanie est chargée de projets dans le milieu associatif et médiatrice interculturelle. Elle se présente à travers une identité à multiple facette : Belgo-serbo-rom.

Quelles actions politiques voudrais-tu voir appliquer  au niveau local ?

J’aimerais que les projets politiques soient davantage inspirés par des citoyens porteurs de cultures diverses, tant au niveau institutionnel, scolaire, d’origine, de genre etc. Cela permettrait une ouverture à d’autres représentants politiques de milieux sociaux différents. De cette manière le panel d’élus politique serait davantage un miroir de la société belge. On pourrait se baser sur les ressources de nouvelles personne pour réinventer la politique.

Si on pouvait voter contre des mesures politiques, contre quoi voterais-tu ?

Je voterais contre les mesures répressives et je voterais pour plus de mesures de prévention.

Je ne suis pas non plus d’accord avec un système qui creuse les inégalités sociales, qui incite aux discriminations et au racisme. Je voterais plutôt pour plus d’inclusion.

Que recommandes-tu pour que les citoyens s’intéressent davantage à la politique et les élus davantage aux citoyens ?

Changer les mécanismes, les logiques construites sur un système dirigé et destiné à une certaine élite qui représente une infime partie de la population. Il faudrait vulgariser davantage les propositions politiques afin que tout le monde comprenne le langage utilisé.

Quelle est l’action la plus urgente à mener actuellement au niveau politique locale ?

Permettre une ouverture vers un changement interne au sein des groupes politiques ce qui permettrait de restaurer une confiance entre le système et les citoyens.